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Qui sommes-nous ?

Présentation de l'équipe DREAM

Initié à la rentrée universitaire 2005, le travail de l'équipe DREAM s'appuie sur l’ensemble des travaux développés autour du problème ouvert au sein de l’IREM de Lyon depuis plus de vingt ans, ainsi que sur les travaux de recherche développés au LEPS sur "l’articulation entre logique et raisonnement mathématique" (Durand-Guerrier 2005) et sur "la dimension expérimentale des mathématiques dans la perspective de leur apprentissage" (T. Dias, thèse soutenue en 2008)  ; l'équipe DREAM a produit un cédérom (EXPRIME 2010) présentant, dans le cadre des recherches du groupe, sept situations de recherche pour la classe.

Un mémoire de Master de recherche HPDS (Aldon, 2008) a étudié la prise en main de cette ressource et ses implications dans la classe. Un second master de recherche propose à l’articulation entre questions didactiques et domaine de l’arithmétique, une recherche qui s'intéresse aux processus de recherche d’élèves de terminale scientifique confrontés à la résolution d’un problème ouvert en arithmétique (Gardes, 2009). Ce master a été prolongé par une thèse de l'Université Lyon 1 soutenue le 25 novembre 2013 (Gardes, 2013). Un troisième mémoire de Master de recherche a été réalisé (Front, 2010) : le propos de ce mémoire est d'étudier pour une situation caractéristique de cette problématique, mais inédite, l'engagement dans un processus de va et vient entre l'exploration du problème, en appui sur les manipulations d'objets, et les élaborations théoriques qui permettent d'en rendre compte. Les analyses sont étayées par une étude croisée des points de vue didactique d'une part et historiques et épistémologiques d'autres parts.

Le groupe est composé de professeurs du second degré, de membres de l'IREM de Lyon, de formateurs de l'ESPE de Lyon, de maîtres de conférences de l'université Lyon1 et d'un PRAG IFÉ-ENS de Lyon.

Membres de l'équipe DREAM pour l'année 2018-2019
  • Gilles ALDON : IFé, ENS de Lyon - Lyon, S2HEP-EA 4148
  • François BRUN-NEY : collège Gilbert Dru - Lyon
  • Stéphanie CROQUELOIS : collège Jules Michelet - Venissieux ; IFé, ENS de Lyon
  • Miriam DI FRANCIA : collège Simone Lagrange - Villeurbanne 
  • Mathias FRONT : ESPE, université  Lyon 1 - Bourg en Bresse, S2HEP-EA 4148
  • Marie-Line GARDES : Institut des Sciences Cognitives - Marc Jeannerod - UMR 5304 - Lyon
  • Antoine GUISE : collège Emile Zola - Belleville
  • Didier KRIEGER : lycée Ampère - Lyon

Présentation du projet

S’appuyant sur des expériences de plusieurs années, le groupe DREAM développe également un questionnement qui doit permettre, parallèlement à l’étude de l’élaboration et de la diffusion des problèmes de recherche, d’approfondir l’analyse des effets des mises en œuvre sur les élèves. Les questions suivantes font désormais parties du développement de la recherche.

  • Quelles sont les connaissances, les compétences transversales et méta-mathématiques qu'il est possible d'évaluer dans une pratique de recherche de problème ? Et quels sont les indicateurs qu'il est possible de mettre en place ?
  • La créativité et l'invention mathématique développées dans les problèmes de recherche modifient elles l'image des mathématiques chez les élèves (et leur envie de faire des mathématiques). Et chez les professeurs ?
  • Les problèmes de recherche qui développent une forme d'acquisition des savoirs font ils progresser les élèves dans les autres domaines de l'activité mathématique ? Comment les élèves réinvestissent-ils dans d'autres cadres les compétences et les connaissances développées ?

Pour tenter de répondre à ces questions, le groupe réfléchit à un enseignement fondé sur les problèmes qui accorderait un place importante aux problèmes de recherche en mathématiques et à leur dimension expérimentale. Leur intégration dans une progression annuelle et une progression de cycle est également au cœur de notre réflexion. Le lycée Ampère à Lyon (69), le collège Emile Zola à Belleville (69) et le collège Gilbert Dru à Lyon (69) constituent les terrains d'observations de cette expérimentations.

Une première étape consiste à construire une ingénierie didactique ayant pour but de questionner les séquences d'apprentissage fondée sur les problèmes. Les observations et analyses s'appuieront sur le cadre théorique de la Théorie des Situations Didactiques (Brousseau, 1998). On réalisera pour cela un cahier des charges construit en s'appuyant sur les pilotes et les observations en classe ; l'objectif est de dégager des éléments des bonnes pratiques, gestes professionnels, suivi des ressources, etc., en s'appuyant sur une méthodologie réflexive (Gueudet & Trouche, 2008). Puis sera mise en oeuvre une pré-expérimentation qui doit permettre de s’assurer, après des travaux déjà nombreux sur les situations de recherche en classe, de la faisabilité d’une étude approfondie à une échelle supérieure. Cette pré-expérimentation vise, en particulier, à proposer un cadre de ce que pourrait être un enseignement des mathématiques fondé sur la recherche de problèmes et à définir l’ingénierie nécessaire à l’analyse d’un tel enseignement. Après des travaux sur la mise en oeuvre dans une classe ordinaire de situations de recherche et en appui sur des premières expériences menées dans le cadre de formation continue dans les académies de Lyon et de Montpellier, cette première étape fondera une expérimentation plus vaste désormais nécessaire.

Celle-ci prendra la forme d'une deuxième étape en appui sur les ingénieries précédemment construites. Elle doit permettre le suivi des élèves dans les classes « ordinaires » et le suivi de cohortes d'élèves dans des classes des professeurs pilotes et des professeurs du second cercle des LéA. Compte tenu des questions de recherche posées, des résultats sont attendus tout au long de ces deux dernières années d’expérimentation.

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